Dimanche 3 Novembre.

Ce matin, on se croirait presque en hiver. La dernière tempête a dénudé tous les arbres, quelques flocons très discrets sont déjà tombés et le mercure frôle le zéro degré. Les tuques et gants ont refait leur apparition mais cette année, nous ne verrons pas l’hiver canadien.

Après presque deux années passées au Canada, nous rentrons en France, avec nos quatre valises pleines à craquer et la tête bourrée de souvenirs. Comme on dirait ici, nous sommes un peu « mélangés », entre tristesse, nostalgie, excitation, joie de retrouver nos proches, interrogations sur le prochain chapitre de notre vie etc. Quoiqu’il en soit, c’était une expérience positive. Nous n’avons aucun regret car nous en avons pleinement profité, et ce jusqu’au bout. Certains québécois qui ont toujours vécu ici pourraient même dire que nous avons vu plus de choses qu’eux en deux ans!

Ceci dit, nous ne pouvions pas terminer notre aventure nord-américaine comme ça! C’est pour cela que nous avons décidé de faire un léger détour par les Etats-Unis avant de rentrer en France.  Jc devra donc attendre encore un peu avant de pouvoir manger la raclette qui le fait tant rêver. En effet, nous prenons la direction de Los Angeles où nous resterons quelques jours puis nous partirons en road-trip dans l’Ouest des Etats-Unis pour un mois environ. Encore une belle aventure en perspective!

En attendant que nous posions de nouveau nos pieds sur le territoire français, voici un petit aperçu de nos derniers moment passés à Montréal et ses environs…

Au revoir Montréal, et merci pour tout…

Dernière balade sur le Plateau. Entre les couleurs de l’automne et les couleurs des maisons, c’est comme visiter une galerie d’art à ciel ouvert!

Dernier tête-à-tête avec les écureuils. On ne sera pas lassé de les observer, même s’ils sont souvent considérés comme des nuisibles en ville. Ils vont beaucoup nous manquer. Sur la deuxième photos, vous avez vu comme le petit écureuil a le ventre bien rond 😉 ?!

Cueillette de pommes dans un verger, dans la région de Lanaudière. Malgré les nombreux kilos de pommes (délicieuses) cueillies, nous les avons toutes mangées avant notre départ! D’autres vergers proposent également la « cueillette » de courges et de citrouilles, notamment avant l’Halloween (oui, ici, on dit L‘HALLOWEEN et c’est un nom féminin). On en trouve également sur les marchés.

Promenade sur le Mont Saint-Hilaire. A 30-45 minutes à peine de Montréal, c’est la destination parfaite pour se retrouver au cœur de la nature et profiter des couleurs de l’automne. Nous avons vu beaucoup d’animaux, parmi lesquels oies sauvages, pics, chipmunks et bien plus encore. Le sentier qui conduit au Pain de Sucre, point culminant, permet d’avoir une vue sur Montréal et notamment sur son stade Olympique.

Lever du soleil sur la ville, depuis l’esplanade du Mont Royal. Nous nous sommes levés un peu avant 6h, ce samedi matin là, bagel et café chaud en poche. Nous sommes arrivés à peine à temps. De nombreux touristes étaient déjà présents ainsi que des jeunes qui avaient fini la soirée là, avec leur bouteille de rhum ou de vodka.

Dernier tour de quartier, derniers bagels (spécialité de Montréal)…Nous étions installés à la croisée du Plateau et du Mile End, où vit, entre autres, une importante communauté juive. C’est aussi un quartier très vivant, rempli de bonnes adresses et abritant de nombreux ateliers d’artistes ou de designers. 

Dégustation de notre première Queue de Castor. A J-1 du départ, il était temps de goûter enfin à cette spécialité canadienne. Il s’agit d’une préparation faite à base de farine de blé entier (type gaufre/beignet), étirée sur la longueur avant la cuisson, ce qui lui donne une forme de queue de castor, puis frite dans l’huile de canola et recouverte de sucre, de pâte à tartiner, de bananes ou de confiture etc. Version sucre, cannelle et citron pour nous; simple et efficace!

Jour J ! Dernière accolade avec un cône de circulation (un emblème ici!) puis direction l’aéroport. Le chauffeur Ubber est obligé de rabattre les sièges arrière de son Dodge Caravan pour faire tenir tous nos bagages (heureusement que Jc avait commandé un six places). Il est temps de dire au revoir à Montréal. Qui sait, on se reverra peut-être un jour?