Framboisette…
5 mai 2019
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Pour l’occasion, j’ai envie de faire une rencontre. Alors avec Jc, nous nous rendons chez Christian Faure, un pâtissier français installé à Montréal. Ce Meilleur Ouvrier de France a en effet ouvert sa propre maison, La Maison Christian Faure, qui est à la fois une pâtisserie, un salon de thé et une école de pâtisserie.
Bien installés dans notre chaise Starck, dans un salon au style Art Déco, nous commandons le plateau des desserts. La serveuse apporte alors à notre table tous les desserts du jour, dressés sur un plateau en argent. Attention pas touche, pour l’instant! On dévore juste avec les yeux et on écoute attentivement la présentation détaillée de chaque gâteau, comme si on était à la table d’un restaurant étoilé. A côté de la serveuse, un apprenti prend des notes mentalement (les élèves de l’école de pâtisserie travaillent aussi en salle). Ce sera à son tour de présenter les desserts, quand les clients de la table de derrière seront prêts à commander. La description de ces saveurs fruitées, acidulées, chocolatées et de ces textures fondantes, crémeuses ou croquantes nous met rapidement l’eau à la bouche. Allons-nous nous laisser tenter par un dessert classique mais efficace, comme le Flan Parisien à la vanille, ou bien serons-nous assez fous pour vaincre le Saint-Honoré avec sa crème fouettée aérienne? Le choix va être difficile et tellement cruel!
La serveuse s’éloigne quelques instants, le temps de nous laisser réfléchir. Tic tac, tic tac. Je commence à élaborer un plan diabolique pour faire diversion et m’enfuir des lieux avec le plateau entier mais trop tard, la serveuse vient prendre notre commande. Allez, nous sommes deux, alors prenons trois gâteaux à partager! Nous optons pour une Framboisette (base de biscuit financier aux amandes, gelée de framboises et mousse chocolat noir et framboise); un Passion-Framboise (fond de tarte avec un coulis de framboise et une crème aux fruits de la passion) et un Mont-Blanc (mousse de marron, confit de cassis, crème d’amande, meringue française et chantilly). Premières bouchées. WAHOUUU : c’est un succès sans conteste!
C’était tellement bon qu’à rédiger ces quelques lignes, je n’ai qu’une envie : courir chez mon nouveau Cricri d’amour et donner une chance à tous les autres gâteaux de faire vibrer mes papilles !
…Et Cannoli
20 Mai 2019
Après cette parenthèse française, c’est vers la pâtisserie italienne que nous nous sommes tournés. A l’occasion de la Fête de la Reine (jour férié au Canada), nous nous sommes baladés dans le quartier italien, qui jouxte notre quartier. Nous avons fait un arrêt à La Cornetteria, une pâtisserie qui, bien qu’elle ne paye pas de mine, a la réputation de servir une des meilleures recettes de Cannoli en ville.
Attention, ne pas confondre les cannoli avec les cannelloni, ces pâtes en forme de tube, généralement farcies de sauce tomates, de viande et de ricotta. Pour rappel, ces petites douceurs sont constituées d’une coquille de pâte frite roulée en tube, garnie de crème à la ricotta ou de crème pâtissière parfumée à la vanille ou à la pistache, au café etc.
Cela faisait longtemps que nous étions curieux de goûter cette spécialité sicilienne. Finalement, c’est un dessert simple et efficace…mais pour lequel je ne vendrais peut-être pas mon âme au diable. La coquille rappelle le goût des oreillettes que l’on mange à la Chandeleur et la crème à la ricotta est très légère en bouche. Le meilleur dans tout ça, c’était surtout de déguster ce cannolo à la sortie de la boutique, sur une petite place ombragée, au cœur du quartier italien. Un petit air de Dolce Vita…
Bon, ça donne envie d’un bon dessert tout ça! Veinards!