1er Juillet 2019.
Allô, ça va bien? Ça faisait longtemps, dites donc! Alors que les bacheliers ont fini de plancher sur leurs copies et prient désormais pour empocher leur bac sans passer par le repêchage, nous vous proposons ici une troisième et dernière session de rattrapage. Découvrez en toute zénitude nos aventures du mois de juin.
Si vous avez un train de retard, sachez que vous pouvez également accéder à nos sessions de rattrape du mois d’avril et du mois de mai.
Bonne lecture!
En juin, fais enfin ce qu’il te plaît (oui, on a pris un peu de retard…)
Montréal en fleur
Il aura tout de même fallu attendre la fin du mois de mai et même le début du mois de juin pour voir abonder à Montréal pelouses verdoyantes, pétales colorés et nuages de pollen. C’est assez déroutant, car en France, on a plutôt l’habitude de cueillir des jonquilles en mars, de voir les premières tulipes fleurir en avril et de s’offrir du muguet pour le 1er mai. Que nenni, ici, la nature s’épanouit pleinement d’un seul coup ou presque. En effet, nous avons quand même eu droit, en avant-première, à la floraison des magnolias dans notre quartier, pour le plus grand bonheur des passants et de leur comptes Instagram. Dommage que ce soit si fugace!
L’arrivée des beaux jours est toujours une bonne occasion d’aller se promener en ville pour découvrir de nouvelles murales, visiter le dernier magasin à la mode (une boutique de licornes) ou tout simplement pour s’asseoir à la terrasse d’un café et boire un chaï latte ou un matcha latte.
Un saut de puce en France
Si nous avons été aussi occupés ces derniers mois, c’est aussi parce nous devions préparer notre séjour pour la France. C’était la première fois que nous rentrions, depuis notre départ, il y a 18 mois. Nous sommes ainsi partis pour le grand débarquement le 06 juin et rentrés tout juste pour la fête du Québec, le 24 juin, soit un séjour de 18 jours à peine.
Au programme : retrouvailles avec nos familles respectives, les amis et les collègues; célébration d’un mariage d’amis proches; rencontre avec ma petite nièce née après notre départ etc.
En sortant de l’aéroport, cela nous a fait drôle d’entendre parler en français…mais sans l’accent québécois! Sur la route, nous avons retrouvé sans réelle nostalgie les embouteillages de Paris, alimentés par une opération escargot menée par des chauffeurs de taxi en colère. En revanche, Jc a été très déçu car nous n’avons pas croisé de gilets jaunes. Il en avait pourtant rêvé si fort!
Notre premier repas? Je ne me souviens plus précisément du menu mais je sais qu’il y avait du pain et du fromage! Jc a fêté ses retrouvailles avec le Jet 27 et s’est étonné de plus être habitué à boire du vin rouge (c’est vrai qu’on en consomme très peu au Canada). De mon côté, j’ai fait un saut au verger de Fondettes pour combler mon envie de croquer des pommes!
Le décalage horaire? Au début, c’est passé comme une lettre à la poste car nous avions voyagé de nuit mais sans pouvoir dormir. Nous avons donc rattrapé un peu de sommeil les deux premiers soirs mais très vite, nous avons commencé à être décalés et à veiller jusqu’à 2 heures du matin. Au retour, nous avons toutefois très vite récupéré le rythme.
Les questions que l’on nous a posées le plus souvent?
- Ce n’est pas trop dur, l’hiver? Non, les gens sont habitués, il suffit de rester au chaud, de bien s’habiller avant de sortir (mais en couches) et de profiter des activités qu’offre l’hiver.
- Qu’est-ce qui vous manque le plus? Le fromage, le pain…mais avant tout la famille et les amis!
- Quelle expérience vous a le plus plu? Difficile de répondre. Les chutes du Niagara? La tyrolienne au-dessus des Laurentides en automne? L’observation des baleines à Tadoussac?
- Vous n’avez pas pris l’accent? Non et heureusement! C’est un accent difficile à assimiler. En revanche, on commence à utiliser certaines expressions locales, et c’est pas si pire.
- Vous parlez mieux anglais? Pas vraiment car les gens sont majoritairement francophones au Québec. Mais on pratique quand même : pour le travail, au cinéma (films en VO sans sous-titres dans certains quartiers), quand on sort des frontières du Québec.
- La vie est plus chère là-bas? Pas vraiment, si on considère que le coût de la vie à Montréal, qui est considérée comme une capitale, est assez similaire à celui que nous avions à Tours. Par rapport à la France, la téléphonie est bien plus chère mais l’essence ne coûte rien!
L’arrivée du Jump à Montréal
Le 25 juin dernier, Montréal est devenue la première ville du Canada à accueillir JUMP, le vélo électrique en libre-service proposé par UBER. D’un côté, cela va faire de la concurrence aux vélos BIXI qui ne sont pas (encore) électriques, mais de l’autre, la course va coûter deux à trois fois plus chère. Alors entre JUMP et BIXI, qui va gagner la bataille?
Comme vous le savez certainement, avec JUMP, il n’y a pas de point d’ancrage dédié pour récupérer ou déposer un vélo. Ainsi, lorsqu’on a besoin d’un vélo, il suffit d’ouvrir l’application UBER, de géolocaliser le vélo le plus proche, de le réserver puis de le déverrouiller à l’aide de son smartphone. Une fois sa course terminée, on laisse le vélo sur place. Je ne sais pas comment ça se passe à Paris, mais la réglementation à Montréal est parait-il très sévère. En effet, il faut ranger le vélo proprement, le laisser debout et l’accrocher à une borne, un poteau ou dans un garage à vélo, comme on ferait avec un vélo classique. En cas d’infraction, l’utilisateur recevra une amende. Au bout de 4 infractions, l’utilisateur ne pourra plus utiliser les services du JUMP, tout simplement. C’est plutôt malin pour limiter les cas d’incivilités, car même au pays des Bisounours, les gens oublient parfois les bonnes manières!
Merci de nous faire voyager et apprendre à travers tous vos articles si incroyablement vivants !! on est presque avec vous…
Super, merci beaucoup!
Moune