Samedi 11 août 2018.
En ce samedi matin chaud et ensoleillé, nous quittons Montréal en direction de la ville de Québec. Cette fois-ci, le loueur de voitures ne nous a pas surclassés mais notre petite Nissan Versa fera bien l’affaire! Cette première étape de 250 km constitue la plus longue distance à parcourir lors de ces prochains jours, sans compter le trajet du retour, qui se fera d’une traite, dimanche prochain.
Si vous avez bien suivi notre blog jusqu’à présent, vous devez être en train de vous dire « Mais, ils ne sont pas déjà allés à Québec? ». Vous avez tout à fait raison! Nous avions visité cette belle cité à l’occasion du week-end pascal (pour vous rafraîchir la mémoire, c’est par ici) et nous l’avions quittée en nous disant qu’il nous plairait de la revoir à la belle saison!
Ainsi, à notre arrivée, nous refaisons connaissance avec le quartier du Petit Champlain, la place de l’Auberge du Trésor (avec son toit rouge) et du Château Frontenac, l’Escalier Casse-cou, le Vieux Port, la rue Saint-Jean et la rue Saint Louis. Les fleurs et les parasols ont poussé comme du chiendent. Les badauds de l’époque ont troqué leur anorak et leur tuque contre un bermuda et une casquette. Les chanteurs de rue et les vendeurs de crèmes glacées se disputent la faveur des touristes. Et curieusement, la cabane à sucre propose toujours sa tire à l’érable « sur neige »!
En fin d’après-midi, nous allons à la rencontre de nos premiers hôtes, qui louent, via Airbnb, un garage réaménagé en appartement. Situé en lisière de la ville, l’endroit est parfait pour cette première escale.
Je prépare rapidement une petite salade (miam, les belles tomates ancestrales achetées à Montréal, au marché du quartier), puis nous reprenons la voiture, car ce soir, nous avons rendez-vous avec la Chute de Montmorency ! Et oui, encore ! Nous étions curieux de la revoir en plein été, sans son fameux pain de glace (pour la revoir la chute en hiver, c’est par ici).
Nous arrivons sur les lieux un peu avant 20h. Le soleil commence à se coucher et le ciel revêt peu à peu une couleur rose orangé. Nous empruntons le même pont suspendu qu’il y a quelques mois, qui enjambe la chute. Le débit d’eau est toujours aussi puissant et impressionnant! Plus bas, le pain de glace a effectivement fondu pour laisser place à un cimetière de troncs d’arbres, échoués sur les rochers aplanis par l’érosion. Des promeneurs se sont même amusés à déplacer des tronçons pour écrire leur nom ou un petit message (un peu comme dans les films d’aventures, où les naufragés d’une île déserte écrivent un SOS sur la plage, espérant qu’un avion viendra les sauver!). Nous reprenons ensuite la voiture pour rejoindre les pieds de la chute. Entre temps, la nuit est presque tombée. Nous nous installons sur une petite table de pique-nique, face à la chute, exactement comme nous l’aurions fait pour nous installer dans un théâtre, face à la scène. Sauf qu’ici, le spectacle offert par n’a pas de prix!
Avant de rentrer, nous retournons dans le Vieux Québec, sur les planches de la terrasse Dufferin pour profiter d’un spectacle d’un tout autre genre : le feu d’artifice du samedi soir, tiré au dessus du Saint-Laurent. Finalement, le résultat est assez quelconque mais comment rivaliser avec le précédent spectacle?! Quoiqu’il en soit, l’ambiance nocturne de la vieille ville est agréable et nous rappelle que nous sommes en vacances. Encore plein de belles choses nous attendent!